Il y a du progrès, certes, mais il reste un très long chemin à parcourir. Au fur et à mesure que j’avance en apprenant des mots nouveaux, je remarque qu’il reste énormément de choses que je ne comprends pas ou que je ne saurais pas exprimer. Ça c’est normal au début mais vous comprendrez ma frustration.
Mon tuteur m’encourage à parler mais je n’ai pas envie. Pour mes oreilles, cela semble trop tôt. J’ai toujours de la difficulté à distinguer certains sons. Les sons qu’il faut prononcer tout en bas dans la gorge, je n’arrive à les distinguer que quand on réécoute les enregistrements plus fort et plus lentement.
Alors je me rends compte qu’il ne s’agit pas de la « h » normale glottale mais bien de la version pharyngalisée. C’est un peu comme le « ch » en allemand ou la jota en espagnol mais cela vient plus de la gorge. Je veux mieux entendre la différence avant de me lancer dans la prononciation.
Pendant la semaine, on continue simplement avec l’écoute. Cela me suffit mais mon aide est peut-être moins content. Cependant, il se concentre beaucoup mieux qu’à la fin de la semaine dernière – mais son ennui venait peut-être du fait que c’était vendredi et non du travail qu’on faisait.
Ce qui me motive, c’est que les choses que j’ai apprises au cours de la première semaine paraissent faciles à comprendre maintenant. Ça m’encourage.